AQUATREAT
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La construction industrielle peut aussi être passive
Un rôle de Précurseur poussé à l’extrême
Et pourtant, Gert en parle comme si c’était la chose la plus normale du monde. C’est ça la mentalité de Précurseur. « Nous avons dû redoubler d’adresse pour respecter la limite de 500 tonnes », concède-t-il. « Le nouveau bâtiment a été entièrement construit en bois, un matériau doté d’une empreinte carbone inférieure à celle de l’acier ou du béton. » Le bois serait, en outre, plus facile à réutiliser après la démolition du bâtiment. « La cage d’ascenseur est elle aussi en bois, et plus précisément en Larix, ou mélèze. Il s’agit d’un conifère. Un matériau robuste qui offre une foule de possibilités esthétiques. Le fabricant d’ascenseurs et moi n’avions jamais vu de cage d’ascenseur en bois. Je suis malgré tout parvenu à convaincre le fournisseur de solidité et de sa stabilité. »
Une totale autonomie
En ce qui concerne la cave, Gert revient sur une installation ingénieuse de citernes. « Cette machine n’a rien à voir avec la citerne que vous et moi avons chez nous. Il est question ici de plusieurs dizaines de milliers de litres d’eau. Il s’agit d’un énorme réservoir où stocker et récupérer de la chaleur et du froid. » Gert est toujours aussi impressionné. « Pour qu’un bâtiment soit totalement indépendant du réseau d’énergie, trois éléments sont essentiels. Premièrement, vous devez veiller à ce que votre bâtiment présente de très faibles besoins en énergie. Deuxièmement, vous devez pouvoir produire sur place l’énergie dont vous avez encore besoin. Enfin, vous devez pouvoir stocker cette énergie. Nous avons réuni ces trois conditions en collaboration avec l’architecte et le maître d’ouvrage. »