NS est la première expérience BIM de l’architecte Didier De Reze (A-tract Architecture). Il le défend mais nuance : « Le BIM, c’est l’avenir et il n’a que des avantages. Mais il faut plus de consensus. La Belgique a un peu de retard. » « Le BIM, c’est avant tout une attitude, une approche ouverte qui se heurte à une vieille tension dans notre secteur : la méfiance historique entre l’architecte et l’entrepreneur. À cet égard, il reste beaucoup de chemin à parcourir. » Mais Didier reste positif : « C’est une question de temps, rien d’autre, nous y arriverons. »

Dans un certain nombre de pays, les autorités imposent le BIM, forçant ainsi une collaboration plus étroite entre l’architecte et l’entrepreneur très tôt dans le processus de construction. En Belgique, la responsabilité d’un projet de construction incombe à l’architecte, qui se sent en quelque sorte obligé de marquer son territoire voire même de le défendre. « Cette responsabilité doit être mieux répartie », estime Didier. L’équipe de construction est donc une notion cruciale dans le modèle BIM. Le BIM réunit les intervenants dès le début, ce qui rapproche également les responsabilités et les intérêts.

 

 

Suivant
Séminaire BIM chez Mathieu Gijbels
14 juin ’16